Rapport du MESR : Radiographie de la recherche en entreprise – état des lieux 2021

413 700 personnes travaillent en R&D dans les entreprises en 2021, dont 291 100 chercheurs soit 205 900 ETP, en hausse de 32% par rapport à 2012.  

Cette population de chercheurs, avec une médiane d’âge de moins de 39 ans, illustre un engagement notable des jeunes dans la recherche française, bien que la présence féminine, constituant moins d’un quart, indique un potentiel d’amélioration en matière de diversité de genre. L’augmentation du nombre de femmes depuis 2012 est toutefois plus rapide (+58% vs. +31%).

La qualification des chercheurs est élevée, avec 88 % d’entre eux possédant au moins un diplôme de niveau Bac+5, ce qui souligne l’exigence d’une expertise spécialisée dans ce secteur. A noter que seulement 13 % des chercheurs sont titulaires d’un doctorat. La préférence pour les sciences de l’ingénieur, les mathématiques et la conception de logiciels est évidente, ces domaines regroupant 75 % des chercheurs mais la part des femmes y est la plus faible (16 %) . La participation féminine est plus significative dans les sciences médicales et biologiques puisqu’elles y représentent 58 % et 56 % de la population de chercheurs.

Le domaine industriel est un employeur majeur pour ces chercheurs, occupant la moitié d’entre eux avec un âge médian de 42 ans et une représentation féminine de 23 %. Les services, englobant 46 % des chercheurs avec un âge médian de 36 ans, suivent de près. Les secteurs pharmaceutique et chimique se distinguent par une représentation féminine notable (plus de la moitié des chercheurs), et une présence plus forte des docteurs (entre 31 % et 39 %).

Source : MESR-SIES, enquête annuelle sur les moyens consacrés à la recherche et au développement expérimental dans les entreprises en 2021 (volet biennal relatif aux chercheurs).Champ : ensemble des entreprises ayant mené des activités internes de R&D en France en 2021.

En outre, la recherche en entreprise en France bénéficie d’une dimension internationale, avec 7 % des chercheurs étant de nationalité étrangère (33 % venant d’Europe, 38 % d’Afrique, 12 % d’Asie),particulièrement dans le secteur des services où leur proportion est la plus élevée.

Source : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/sites/default/files/2024-03/nf-sies-2024-06-32151.pdf