Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se focalise sur l’année 2023, une période cruciale pour le secteur spatial français et européen

La France souhaite voir investir 9 milliards d’euros dans le secteur spatial sur la période 2022 à 2025, dont 1,5 milliards d’euros déjà engagés dans le cadre du plan France 2030. Ce plan d’investissement qui a pour ambition de transformer durablement les secteurs d’excellence tels que la santé, les sciences etc., vise à renforcer l’autonomie stratégique, le développement durable et l’exploration spatiale du pays. Ce qui permet à la France de prétendre à la place de premier budget spatial européen.

Les priorités de la France en matière de politique spatiale sont de :

  • Garder l’autonomie d’accès à l’espace : La France participe activement aux programmes européens de lanceurs, notamment Ariane 6, dont le premier vol est prévu pour 2024, et de satellites, qui permettent de couvrir les besoins du quotidien et d’observer la Terre et le climat.
  • Prendre le tournants des constellations : La France souhaite renforcer la couverture des besoins quotidiens via des satellites et des nano-satellites. Cela nous aide à améliorer notre connaissance des données de circulation en orbite, mais également d’observer la Terre pour mieux appréhender les changements climatiques. Par exemple, le nano-satellites Inspire-Sat 7 lancé en orbite pour étudier le climat.
  • Être à la pointe de la technologie spatiale : La France contribue à de nombreuses missions scientifiques, comme la sonde Euclid, qui étudie l’expansion de l’univers, ExoMars, qui enverra un rover sur Mars, ou Juice, qui part explorer Jupiter et ses lunes. Le CNES joue à ce titre un rôle primordiale.
  • Assumer la part militaire de la puissance spatiale française : La France investit dans la protection de ses satellites face aux menaces spatiales, et dans la formation de ses futurs acteurs du secteur spatial, notamment la nouvelle astronaute française Sophie Adenot, sélectionné par l’ESA (Agence Spatiale Européenne).

Le premier cursus de formation sur le domaine spatial, SPACE-IDF, a été lancé par la ministre de l’Éducation nationale et de la Science, Sylvie Retailleau. L’objectif est de sensibiliser près de 800 000 personnes aux métiers liés à l’espace, et d’en former près de 6 000.

Source2023, une année riche pour le secteur spatial français et européen | enseignementsup-recherche.gouv.fr