[Innovation] Palmarès 2020 des principaux déposants de brevets à l’INPI : l’automobile et l’aéronautique en force, la recherche publique de plus en plus présente !

Chaque année l’INPI établit le palmarès des principaux déposants de brevets et qui, compte tenu des 18 mois de décalage entre dépôt et publication des brevets, n’inclut pas la période de crise sanitaire.

Largement dominé par les grands groupes, nous trouvons des acteurs de l’automobile et de l’aéronautique parmi le top 10 (PSA, Valeo, Renault, Michelin, Faurecia, Safran, Airbus et Thales). Les deux premiers, PSA et Safran, ont publié plus de 1000 demandes chacun.

Le CEA et le CNRS complètent ce top 10, et confirment le poids de la recherche publique, qui est d’autant plus marqué cette année que 5 des 8 nouveaux entrants au palmarès sont des établissements de Recherche, d’Enseignement Supérieur et établissements de l’État1.

Cela s’explique notamment par une augmentation des demandes en co-dépôt recherche/industrie : + 5,6% au CNRS, +8,9% au CEA, +47% à l’université Claude Bernard. Côté privé, PSA, Safran et Thales sont les principales entreprises déposantes de brevets en co-dépôt avec des établissements de Recherche.

Néanmoins, le palmarès se caractérise par une grande stabilité. Les quatre premières places sont inchangées pour la cinquième année consécutive.

Six grandes entreprises sortent du palmarès en 2020 et sont majoritairement étrangères : les américaines Landmark Graphics Corporation et Halliburton Energy Services Inc., la suédoise Aktiebolaget SKF, la japonaise Koito Manufacturing Co. Ltd., l’irlandaise Aptiv et la française NTN-SNR Roulements.

Si la composition du palmarès change peu, la concentration des 20 premiers déposants de brevets n’a jamais été aussi élevée. Ils représentaient 25,2 % des demandes publiées en 2004, année de création du palmarès, et représentent 45,1 % en 2020.

1 Il s’agit des établissements suivants : Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, Université Grenoble Alpes, Institut Mines Télécom, Institut polytechnique de Bordeaux et Institut polytechnique de Grenoble.

Source : :INPI