En 2021, l’effort de recherche des entreprises retrouve son niveau d’avant la crise du Covid-19 (Note du SIES)

Dans un contexte de dynamisme du PIB après la crise sanitaire (+6,8 % en 2021), les notes du SIES indiquent que l’effort de recherche des entreprises qui rapporte la DIRDE (Dépenses Internes de Recherche et Développement des Entreprises) au PIB, s’est rétractée en 2021 pour atteindre 1,45 %.

La DIRDE en 2021 reste stable dans l’industrie manufacturière après une baisse de 5,9 % en 2020. Les trois premières branches industrielles de recherche, soit l’industrie automobile, la construction aéronautique et spatiale et l’industrie pharmaceutique, réalisent 28 % de l’ensemble de la DIRDE. Par ailleurs on note une diminution en volume pour l’industrie automobile et à l’inverse, une légère augmentation pour la construction aéronautique et spatiale.

Dans le secteur des services, les dépenses intérieures de R&D ont continué de croître, augmentant de 5,9 % en volume en 2021, avec des augmentations significatives dans les branches de l’édition, de l’audiovisuel, de la diffusion et des activités spécialisées, scientifiques et techniques. Cependant, le secteur des télécommunications a connu une baisse de 8,8 % en 2021.

Bien que le nombre total d’ETP pour la R&D ait augmenté en passant à 303 000, le taux de recrutement de chercheurs et d’ingénieurs de R&D, y compris les doctorants, a ralenti, passant de 4,1 % en 2020 à 1,5 % en 2021.

En ce qui concerne les régions, l’Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie sont les trois principales régions en matière de dépenses intérieures de R&D en 2021, représentant ensemble une part importante de la DIRDE totale et des effectifs de R&D en France.

Source :

https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/sites/default/files/2023-04/nf-sies-2023-04-27587.pdf